1824 1826
NAVIGATION MARINE
INSCRIPTION MARITIME
COMMISSAIRE DES CLASSES / LE HAVREE / BORDEAUX
DEPART DE BORDEAUX
DESTINATAION ST DOMINGUE
RETOUR PAR LE HAVRE
Brick L’Eclair
NAVIRE POUR LA TRAITE NEGRIERE
VOIR HISTORIQUE
DESCRIPTION
ANNEE 1828
GRAND FORMAT 21.5 CM X 34 CM
A ETE PLIEE
DOUBLE SIGNATURE
pour le Commissaire des armements et classes (de la Marine ) du Havre et celui de Bordeaux
3 SIGNATURES AU TOTAL
MARQUE POSTALE “32 BORDEAUX” AU VERSO
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
INTERESSANT DOCUMENT
CONTROLE DU RETOURS DES MARINS
BRICK L ECLAIR
DEPART DE BORDEAUX pour St Domingue
RETOUR DE ST DOMINGUE non pas pour Bordeaux mais pour Le Havre
DEMANDE DE PIECES POUR LE CONTROLE DES DEPARTS ET DES RETOURS
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1/ BORDEAUX ET L ESCLAVAGE
SOURCES
Chapitre VII. La fin dans l'illégalité (1814-1826)
Bordeaux et l' esclavage : un nouveau départ
Bibliothèque nationale de France
https://classes.bnf.fr › actes › lauseig
PDF
4J 1227 : Registre du Conseil supérieur du Cap (St Domingue), jugement d'une bande ... 1M 359 : État des navires dont le départ est suspendu à Bordeaux, suite au ...
8 pages
Cairn.info
https://www.cairn.info › bordeaux-port-negrier--978286...
7Jusqu'en 1816, Bordeaux arma cinq navires pour la traite, la Belle, l ... En 1817, Balguerie possède toujours son navire qu'il arme pour Saint-Domingue.
2/ BRICK L ECLAIR
SOURCES
Revue d'histoire de l'Amérique française - Recherches ...
Érudit
https://www.erudit.org › haf › 1953-v6-n4-haf2001
de GA Chevalier · 1953 · Cité 2 fois — payable en 1778 au retour de la foire de Bordeaux, et qui s'embarque froidement pour ... le brick l'Éclair, armé à Saint-Thomas en octobre 1827.
EXTRAIT
lo) un grand cahier de copies de lettres datées de La Pointe-àPitre, du 28 mars 1827 au 14 août 1828. Il a 101 pages et compte environ 150 lettres adressées par la maison Cestia de La Pointe-àPitre à des colons de la Guadeloupe, à des commerçants des îles voisines et à des maisons de commerce de Bordeaux. Cette maison qui prit la suite de la maison Despalangues, faisait des affaires surtout avec Bordeaux, achetant des vins, cognac, vinaigre, du fromage, du maïs, des farines, des vêtements de confection pour les nègres et surtout de la morue. Les achats se font aux Laville, Despalangues, Martin, Estiboy, Turettes et Bordères; au Havre à Bauche. C'est avec Porto-Rico et Saint-Thomas que sont entretenues aux Antilles les correspondances les plus actives. On retiendra sans doute d'abord les lettres adressées à la maison Despalangues au sujet d'une "exploration de la côte d'Afrique", par le brick l'Éclair, armé à Saint-Thomas en octobre 1827. Entendez une expédition négrière. Le bâtiment muni de 8 canons et de 25 hommes d'équipage doit ramener 350 têtes. Jamais le mot esclaves, non pour être "à l'abri de toute recherche en cas d'événement", mais par une sorte de pudeur de style, car tout le reste est en clair dans ces lettres. Le retour est attendu pour janvier ou février 1828. La mise dehors monte à 130.000 francs, 60.000 pour le corps du navire, 70,000 pour la cargaison. L'assurance sera à 30%. On ne dit point le tonnage. Précédemment 312 esclaves avaient été traités en quinze jours, et 110 autres même en cinq jours. Cela nous donne une idée de la pré- RECHERCHES COLLECTIVES 549 paration et du choix méthodique des points d'embarquement. Au XVIIIe siècle, la traite libre était souvent un lent ramassage des captifs d'un poste à l'autre. Désormais surveillée d'assez près la traite est organisée comme un enlèvement rapide. L'Éclair est capturé le 2 février 1828 par une croisière française; "la cargaison" était à terre. Il fallut envoyer des îles un autre navire, vide, qui ramena, non 350 esclaves, mais 300. 2o) Un gros dossier de 4 à 500 lettres, reçues à la Pointe-à-Pitre par la maison Cestia entre 1823 et 1830, toutes d'intérêt commercial. Ce sondage propose l'entreprise d'une étude de longue haleine, celle d'une maison de commerce à la Guadeloupe sous la Restauration. *